Budapest Festival Orchestra : Haydn‐Mozart — 2
A propos du spectacle
Plongez dans l'architecture époustouflante du Liszt Academy Concert Center de Budapest pour assister au concert ultime qui éveillera votre compréhension de la musique classique.
Takács‐Nagy parle de l'énergie positive et de la vitalité contagieuses qui émanent des deux compositeurs et qui l'ont attiré vers leurs œuvres depuis son plus jeune âge. L'estimé chef d'orchestre considère leurs compositions comme une forme de nourriture spirituelle. Au fil des ans, ses séries de concerts au BFO lui ont apporté réconfort et rajeunissement. Ce concert présente la symphonie de Haydn, chère à la reine Marie‐Antoinette, ainsi que le célèbre concerto pour violon de Mozart, qui est suffisamment vaste pour occuper toute une partie du concert. Ce segment comprend également une symphonie plus tardive et un concerto pour violon. Le violoniste belge Marc Bouchkov, d'origine russo‐ukrainienne, est au centre de la soirée. Son instrument est joué avec une intimité qui reflète la voix humaine. Un critique de la Neue Zürcher Zeitung a déclaré : "Sans aucun doute : un talent exceptionnel".
Alors que Haydn était au service de la cour d'Esterházy, sa réputation est montée en flèche à l'échelle internationale dans les années 1780. En 1784, le comte d'Ogny lui commande six symphonies pour l'orchestre d'une loge maçonnique naissante à Paris. Ces symphonies parisiennes ont conquis le cœur du public français et ont connu un triomphe immédiat. La Symphonie en si bémol commence par une introduction majestueuse, reprenant les cadences d'une ouverture française. Le mouvement suivant s'articule autour d'un motif unique, le mouvement lent se déroulant élégamment au rythme d'une ballade française de l'époque. Un menuet plein de vivacité s'ensuit, menant à un rondo qui conclut gracieusement la composition.
On croyait autrefois que Mozart avait composé ses cinq concertos pour violon exclusivement en 1775. La compréhension contemporaine suggère que les deux premiers concertos sont antérieurs aux autres, illuminant l'essence mûrie du n° 3. Ce concerto, imprégné d'une tonalité intime, contient des éléments d'opéra. En particulier, la mélodie d'ouverture, empruntée à l'opéra de Mozart " Le Roi berger ", est ponctuée par intermittence de segments orchestraux, ce qui crée l'ambiance du concerto. Ce mouvement permet à un autre instrument, le hautbois, de jouer un solo essentiel, en particulier dans le finale. Le cœur du concerto est constitué de mélodies en forme de sérénades, entrecoupées de moments poignants. La section finale, souvent appelée Danse de Strasbourg, évoque l'esprit d'un menuet.
Il est intéressant de noter qu'entre 1774 et 1778, Mozart a délaissé les symphonies pour écrire cinq sérénades. La composition en ré majeur, probablement destinée à la cérémonie de remise des diplômes de l'Université de Salzbourg en août 1775, alloue d'importantes portions au violon solo dans ses sept mouvements. Deux d'entre eux ont été transformés plus tard en concerto pour violon par Mozart, tandis que les quatre autres ont été transformés en symphonie. Cette pièce musicale, qui comporte deux menuets, renonce aux mouvements traditionnellement lents. Son finale, une tapisserie de sections 2/4 et 3/8 alternées, capte l'attention des auditeurs par ses rythmes dynamiques.
Avis des internautes
5.0 de 5
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Evelyne D, Schweiz
mars 2024
Ein unvergessliches Konzert im allerschönsten Saal (Liszt Musikakademie Budapest), den man sich vorstellen kann. Künstler allererster Liga und ein tolles Publikum. Danke!